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lundi 1 novembre 2010

Ma première journée à Panajachel




Dès mon arrivée à Panajachel, j'était très contente de revoir Ingrid, Carlos et les enfants. Je reviens chez-nous. Le voyage d'Antigua à Panajachel a été assez long. Il y a encore beaucoup de routes non réparées. Il y a encore des glissements de terrain, c'est difficile de penser que les gens survivent à tant de drames. Ils vivent la pauvreté , manque de nourriture, travail....etc
Plusieur familles ont perdu leurs jardins où poussaient leur nourriture pour plusieurs mois. Le lac Atitlan a deux mètres de plus.
Nous devons faire des détours et suite à un autre glissement de terrain survenu entre Solola et Panajachel, la route est fermée. Donc les gens qui doivent aller à Sololà pour travailler ou étudier doivent prendre un lancha ( petit bateau ) jusqu'au village de San Jorge, le voisin de Panajachel. De là, ils prennent l'autobus. Tout un trajet. Tout le transport doit passer par un autre chemin et c'est dans la montagne. La route est étroite et tout en courbe.
La première photo, c'était une chûte, maintenant il y a en deux parce que la montagne a descendu avec l'eau. Nous pouvons voir la force de l'eau qui s'est fait un chemin jusqu'au pont.
Les tuyaux d'eau potable viennent d'être remplacés.





Un côté du stade de soccer semble toujours sur le point de rendre l'âme. Les enfants continuent à jouer en dessous.....
C'est désolant de voir la nature détruite. Voici le ruisseau qui coule à peine.......vous pouvez voir l'ampleur du lit du cours d'eau maintenant. Un côté positif, il y aura beaucoup de sable et de pierre à sortir du ruisseau, cela donnera du travail aux hommes........j'ai déjà des femmes aussi......c'est un travail tellement dure physiquement.........que voulez-vous ....quand il n'y a rien à manger, tous les emplois sont acceptés......







Le nouveau pont qui a été fait après l'ouragan Stan en 2005 , est resté debout tel un gendarme. Une des extrémités a été complètement refait car toute la terre était parti à l'eau. Le petit commerce près du pont a été détruit, la famille a tout perdu ses biens. La maison veille pour nous rappeler le désastre. Quand sera-t-elle détruite???.....Aucune idée, cela peut-être très long ici........la famille ne peut payer des camions pour charger les blocs de la destruction.


Le berceau du ruisseau a grandi. Rien ne sera plus pareil pour des centaines de personnes.
Carlos et Ingrid me racontaient qu'ils ont visité Santa Catarina et San Antonio, deux village près du lac. Les gens ne sourient plus et semblent avoir abandonnés devant tous les drames qu'ils doivent vivre. Plusieurs ont perdu leur maison et des membres de la famille. Bientôt, j'irai voir les villages. Ce ne sera pas difficile de trouver des gens à aider........












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