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jeudi 26 janvier 2023

Mardi le 24 janvier, visite dans les petits villages où vont les travailleurs de la santé de Santa Catarina Ixthuacan

Suite de notre visite de mardi le 24 janvier.
Après avoir visité le centre principal et fait les donations, nous partons pour explorer les villages en montagnes. C'est plus loin et plus haut, Santa Catarina  est situé à environ 3000 mètres soit plus de 9000 pieds d'altitude. Les petits villages sont encore plus haut. Quand il n'y a pas de soleil, il fait froid, alors imaginez la nuit. Pas de chauffage et pas beaucoup de couverture, il peut aussi tomber de la neige dans les mois plus froids.

Nous visitons 4 petits villages, Chiquisis, Xeabaj 1, Xeabaj 2 et finalement Tzanjuyub.
Ce dernier est un petit village où la population ont tous été déménagé à cause d'un conflit entre 2 municipalités. Depuis 1 an et demi, les familles doivent survivre sans presque rien.
J'ai vu de la pauvreté au Guatemala mais jamais comme cela. Nous avons vécu beaucoup d'émotions. Depuis 1 an, grâce à mes amis Jean-Yves et Monique, 10 petits enfants vont à l'école. Tous ont perdu soit le papa, soit la maman soit les 2 parents dans ce conflit armé. Plusieurs orphelins, Nasly m'avait contacté pour demander de l'aide. Dans leur grande bonté, Jean-Yves et Monique parrainent pour le matériel scolaire, espadrilles, sac à dos et nourriture. 
                           Nous avons donné aussi des vêtements à chacun. Merci de tout Coeur!
Nous sommes dans un petit centre de santé. Les couvertures de nos grand-mamans sont très populaires.
C'est la table d'examen des patients.

Nous avons aidé pour réparer le toit, l'an passé.

Le personnel a pris le temps de nous souhaiter la bienvenue et nous remercier. Je suis avec 2 petites filles qui ont perdu leur papa. La plus grande est parrainée.


Je suis avec 3 mamans qui ont perdu leurs maris. Nous avons 4 enfants parrainé par mes amis.

La maison la plus près demeure une maman avec ses enfants.Nous leur avons donné des vêtements
                                                                       c'est l'extrème pauvreté.
Les familles cutivent dans les montagnes. Tout se fait à la main.

Les maisons du village qui a été démangé. Pas d'électricité, pas d'eau potable.


Le petit garçon commencera l'école cette année. Il a perdu ses 2 parents
                  il demeure avec sa grand-mère. Si vous avez le goût et le grand Coeur, j'ai besoin d'un parrain ou marraine, pour 50 $, je peux le parrainer (matériel scolaire, espadrilles, sac à dos et s'il reste des sous, nous donnons de la nourriture. Les 2 petites soeurs sont parrainés, elles demeurent avec leur tante, elles sont orphelines, elles ont perdu leurs parents durent le conflit.
C'est leur maison, pas de portes, pas de fenêtre, pas de plancher. A côté, une famille demeure dans une tente. L'infirmière doit donner un vaccin qu'elle transporte dans une glacière. C'est incroyable le travail effectué par le personnel médical. Il n'y a pas d'école, les enfants suivent les cours en dessous des arbres assis par terre. Pas de centre de santé pour que le personnel puisse travailler, pas possibilité de donner les soins et examens dont la population a besoin.

La toilette
Un des lits, les petits enfants ont reçu des toutous que nous avions donné.

Nous sommes à un centre de santé, pas d'étagères pour placer les médicaments. Cela reste dans les boîtes. Le personnel me demande des étagères, un bureau de travail. Aussi il n'y a pas d'eau ni toilette. Ils utilisent un petit endroit où il y a un trou dans la terre, rien de plus. Ils me demandent une pila, c'est comme un grand lavabo profond d'un côté et plus élevé, un endroit cabossé comme nos ancêtres avaient qui s'appelaient une planche à laver. Au moins, ils pourraient se laver les mains avant de soigner un patient.
J'ai tellement d'admiration envers le personnel de santé qui travaillent tellement fort avec presque rien.

Maintenant , vous comprenez pourquoi, nous avons vécu beaucoup d'émotions. Comme je dis souvent, regarder à la télévision la pauvreté et la voir sur place, c'est très différent. Ensemble, nous pouvons améliorer un peu leur quotidien. Ils sont juste pas nés dans un pays d'abondance comme le nôtre.
                                            Merci de me lire et Merci de nous Aider à Aider.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

MERCI BEAUCOUP pour tout et autant!